La société chinoise EngineAI a dévoilé une prouesse inédite : un robot humanoïde capable d’effectuer un salto avant. Une première mondiale qui repousse les limites de la robotique acrobatique. Cet exploit, plus complexe qu’un salto arrière, exige une maîtrise extrême des mouvements et du contrôle moteur.
Un défi technique de haute précision
Réaliser un salto avant nécessite une synchronisation parfaite entre capteurs inertiels, actionneurs et contrôle de l’équilibre. Contrairement aux humains, qui compensent instinctivement les variations de mouvement, un robot doit anticiper chaque phase du saut avec une extrême précision.
- Gestion du centre de gravité : le robot ajuste en temps réel son inclinaison pour éviter une chute.
- Vitesse angulaire optimisée : un modèle prédictif permet d’adapter la rotation en fonction de la poussée initiale.
- Coordination moteur avancée : chaque articulation doit réagir en quelques millisecondes pour garantir une réception stable.
EngineAI a développé un algorithme basé sur l’apprentissage par renforcement, entraînant son robot PM01 via des milliers de simulations avant d’obtenir une exécution fluide et réaliste.
PM01 : un concentré d’innovation
Le PM01 se distingue par son architecture avancée :
| Caractéristique | Détails |
|---|---|
| Hauteur | 1,37 m |
| Poids | 40 kg |
| Processeurs | Intel N97 & NVIDIA Jetson Orin |
| Degrés de liberté | 23 (6 par jambe, 5 par bras) |
| Couple moteur | 300 Nm |
| Batterie | 10 000 mAh |
Grâce à ses capacités avancées, le PM01 reproduit une démarche humaine naturelle, ce qui lui ouvre de nombreuses applications potentielles.
Quel impact pour la robotique ?
Ce type d’innovation dépasse le simple exploit technique. En maîtrisant des mouvements complexes, les robots humanoïdes pourraient un jour être intégrés dans des secteurs exigeants comme :
- Assistance physique : aide aux personnes à mobilité réduite.
- Intervention en milieu risqué : missions de sauvetage ou industries dangereuses.
- Divertissement et sport : compétitions robotiques et spectacles.
Le développement de ces capacités pose cependant la question de l’acceptation sociale des robots. Serons-nous prêts à voir des machines aussi agiles que des humains intégrer notre quotidien ? Le débat est lancé.
